Oz – communication-design

OZ – communication-design est un espace de création lié à l’image, au design graphique, au multimédia, au web-design et à la formation.
Pour OZ – communication-design la communication est associée à l’échange et à l’intégration, principes primaires qui précédent le partage.
Les outils crées par OZ – communication-design, associent expérience, compétence et écoute. Seule la compréhension des besoins, l’histoire, l’appréciation des produits et l’anticipation des objectifs, mènent à une collaboration efficace entre OZ – communication-design et le mandataire.
Les services proposés par OZ – communication-design sont :

création d’identité visuelle
web-design
gestion de projet web
traitement d’image
création de signalétique
création d’imprimés
intégration web
gestionnaires de contenus (CMS)
formation
évaluation
consulting

Depuis mars 2020 OZ – communication-design s’est enrichi d’une collaboration étroite avec le projet Intuitive – Culture d’Entreprise. Un outil précieux voué à enrichir nos projets.

Printscreen ou pas?

Faut-il systématiquement publier un printscreen d’une création « dynamique » comme un site web ou une vidéo? Et ce dans le but d’augmenter sa visibilité ou communiquer son existence sur les réseaux sociaux?
Non ! Il ne faut pas oublier qu’un printscreen est une image, un extrait, une petite partie d’un microcosme, l’aplatissement d’un volume d’informations. Vous connaissez votre site web ou la vidéo créée et avez une idée d’ensemble, la vision d’une homogénéité qui fonctionne, alors que votre interlocuteur ne reçoit qu’une petite partie d’un tout via le printscreen. En photographie c’est un phénomène très connu, on l’appelle le « horschamp » : c’est tout ce qui n’est pas inclus dans le cadrage de la prise de vue mais que le photographe connait et en a été influencé durant son acte photographique. Le spectateur de son côté il peut parfois ressentir les choses pas visibles (la loterie subtile de la sensibilité) mais pour le reste … il n’y a que le reste. Les bons photographes connaissent très bien ce piège.

Image, vidéo, site web : trois degrés de communication différents. Le premier interpelle (utilisateur spectateur), le deuxième entretien (utilisateur spectateur actif), le troisième implique (utilisateur acteur).

L’image est un printscreen en soi, la vidéo un mouvement (elle ne mérite pas l’affront du figé), le web est un outil et pour s’exprimer il doit être pris en main (imaginez un magasin d’outillages où il serait défendu de toucher les marteaux, clous et autres pinceaux, bien protégés par une vitre) ; c’est une question d’approche à l’ergonomie, à sa facilité d’utilisation et l’accès aux informations. Un site web EST un outil.
Pour présenter un site créez des moodboards, placez des extraits de couleurs, des images qui en disent long sur une idée, tapez un texte, utilisez les bons mots, filmez-vous et racontez votre site ou recensez votre vidéo (pas trop s’il vous plaît, gardez le suspens) et mettez des liens en dernier recours.
On utilise le printscreen uniquement si le printscreen respecte les règles qu’on exige d’une image, car l’impact visuel a ses propres algorithmes : composition, hiérarchie, force, message clair et direct, autrement vous publierez de l’air, du vide.
Le vide est nécessaire dans l’ensemble d’un projet multimédia dynamique, mais on parle bien d’ensemble car il est redistribué différemment que sur une image statique (pensez au phénomène séduisant et courant des parallaxes sur le web ou les travellings, transitions et silences dans les films et autres vidéos). Un site web est une expérience qui mérite d’être vécue, alors si vous estimez que votre projet web est bon … trouvez le moyen de pousser vos interlocuteurs vers l’expérience, rendez-les acteurs de votre projet, donnez leur envie de le voir, l’utiliser et pas juste l’entrevoir. C’est une chance qu’ils méritent.

Gabriele Chirienti

Formations en ligne

TOUTES les formations proposées peuvent être dispensées en LIVE par téléformation.
En semi-privé (deux personnes) ou en privé, il est possible de se former à distance par l’offre de formation. Découvrez également les outils Adobe Photoshop, Illustrator et InDesign. Mais aussi Affinity Publisher, Designer et Photo. Depuis chez vous!

Plus de renseignements via le formulaire ci-dessous, par téléphone au 0794591171:





    La suite créative Affinity une vraie alternative à Adobe Creative Cloud ?

    C’est une question qui ne peut pas aboutir par un débat. Il s’agit de deux plateforme apparemment identiques mais finalement différentes. Malgré que cela puisse en faire grimacer plus d’un, je dirai complémentaires. Mais ça demande une petite réflexion en amont et pour réfléchir il faut du temps. Nous en avons un peu apparemment : prenons-le!

    Le coût des outils de travail deviennent d’un seul coup d’une importance capitale en ce moment d’incertitude mondiale. D’autant plus que la perspective de nos projets est une source d’espoir et de réconfort importante au milieu de la peur. Et plus tard face à l’ennui. Certes le temps nous en dira plus, notamment si l’humain est vraiment fait pour une course effrénée ou plutôt pour un équilibre entre faire et laisser venir.
    Mais pour réaliser des bons projets il faut des bons outils. Reste à savoir, aujourd’hui plus que jamais, si coûteux est forcément égal à efficace.
    Par expérience je dirais ” non” car en qualité de web designer je sais que les règles absolues n’existent pas et que tout est au cas par cas ; il suffit de mesurer les besoins. Faut-il absolument avoir une grosse cylindrée pour faire des courts trajets et conduire sur des routes à forte limitation de vitesse ? Ceci tout en ayant l’assistance parking, le siège chauffant et la connexion USB pour écouter des podcasts et la musique, puis partir en balade ? NON !

    Avec la loi sur les émissions CO2 ayant poussé au choix des petites cylindrées, on a appris que conduire petit n’est pas forcément conduire mauvais, mais plutôt conduire ” juste “.

    À l’heure où notre créativité doit surgir, il ne faut pas se frustrer par l’incapacité à créer des projets ; l’accessibilité à l’outil est primordiale dans cette optique. Accessibilité et ergonomie : voilà deux mots auxquels je suis confronté TOUS les jours en essayant de les appliquer au mieux.

    Les outils Adobe sont excellents par leur efficacité, versatilité, ergonomie, compatibilité etc mais je les appelle ” des usines à gaz “. Et qui a besoin d’une usine à gaz s’il s’agit de devoir juste mettre en route une simple cuisinière? Les professionnels, ceux qui ont à faire à des demandes spécifiques et variées tous les jours. Mais si vous êtes en formation, si vous êtes curieux et envieux de vous essayer aux bases d’une mise en page réalisée de manière propre, la suite Affinity est excellente et probablement plus efficace car moins complexe. Puis avec le temps et l’expérience le passage d’une plateforme à l’autre reste possible. Au besoin. Ou alors passer la patate chaude à un professionnel si nous avons atteint nos limites de temps, d’envie ou de compétences. On gagne aussi par la reconnaissance de nos limites, car ça mène naturellement aux synergies et à la collaboration. Superman n’existe pas et celui qui l’incarnait a eue une triste fin, les lois de la nature finissant toujours par nous rattraper.

    S’il s’agit pour vous de créer un beau CV, un dossier de recherche de fonds, une présentation, un plan financier attractif, un schéma, un document de formation etc, Affinity a réussi à garder dans ses outils l’essentiel d’Adobe. Dans une gamme de prix extrêmement contenus et des outils tellement proches de ses concurrents que l’on frôlerait le plagiat, Affinity opère efficacement sans tout un ensemble de fonctionnalités dédiées aux professionnels. Fonctionnalités pros qui justifient les coûts de Photoshop, Illustrator et InDesign. J’ai souvent entendu la remarque : ” Adobe est cher ! “, apparemment OUI mais essentiellement NON ! Les prix sont justes pour ce qu’ils offrent ! C’est à nous de viser les bons outils en fonction de nos besoins. Il faut repartir de là : les besoins. De quoi avons-nous réellement besoin ?

    Voir :
    AFFINITY
    ADOBE CREATIVE CLOUD

    Le moodboard

    Instinctif et intuitif, le moodboard est un discours imagé, l’explication pensée et construite d’un concept sur et par l’éducation de l’observation. Outil associant culture, pensée et émotions, le moodboard « touche » la cible par l’iconographie; objectif que le message peine parfois à atteindre par les mots.

    J’ai connu le moodboard du temps où j’opérais comme décorateur dans la mode, je voyais passer des planches très abouties, créées par des couturières, modistes ou stylistes; des grands tableaux où coller images découpées, morceaux de tissus, fils, boutons, esquisses, mots, aplats de couleurs, références de teintes.
    Je remarquais des vraies oeuvres d’art, ça parlait, ça communiquait, il y avait « un truc », un sens que je ne définissais pas mais qui fonctionnait. Durant longtemps le moodboard a disparu, puis récupéré par la majorité des divers secteurs créatifs et au final par le management et autres branches référentes aux stratégies de communication; peu importe le sujet: finances, bâtiment, formation etc.

    À quoi fait référence le moodboard? À l’instinctif, à la mémoire ancestrale, à la culture, à l’éducation de l’oeil et à son histoire, à l’intuition. On récolte des images et on les assemble de manière instinctive, on les place, on cherche des équilibres d’ensemble. On SE parle et c’est important que cela soit cohérent avec ce que nous souhaitons communiquer, tournés vers un messages à un groupe cible.

    Un moodboard est un texte, un cousin lointain des hiéroglyphes, la recherche et l’assemblage de symboles connus voués à définir un concept, une idée de manière intuitive en mettant en avant sa nature primaire, instinctive et donc efficace. Rien de plus difficile que de faire passer une idée ou un concept à des personnes qui ne le visualisent pas, expliquer et/ou matérialiser pour l’autre ce qui est clair pour nous.

    Débordés mais aussi gratifiés par la quantité d’images qui nous entourent, tout est là (les outils informatiques étant un plus), afin de créer des pages simples et parlantes. Ecrire avec les images c’est écrire un langage universel bien que l’association des couleurs et des symboles puissent être spécifiques à chaque culture, « il suffit » d’anticiper et reconnaître. Un moodboard bien fait dira clairement tout bas ce que d’autres outils ou discours diront confusément tout haut.

    En pratique

    1. Recherchez des images : physiques (découpages de journaux, photos …) ou numériques (dossiers, moteurs de recherche, banques d’images gratuites …). La «récolte» doit être faite comme un brainstorming : on cumule sans compter. Il ne faut jamais récolter le nombre exact nécessaire à la réalisation d’un montage, prenez plus, beaucoup plus! Il est important d’avoir l’embarras du choix, devoir éliminer plutôt que de faire avec un nombre d’images restreint et beaucoup trop objectif.
    2.  Assemblez les images: choisissez des formats et supports compatibles avec la majorité des imprimantes et écrans. Optez pour les standards A4 ou A3 facilement reproductibles, téléchargeables, imprimables. Composez en mode paysage car c’est compatible avec l’imprimé et les écrans à la fois. Utilisez des outils de montage avec lesquels vous êtes à l’aise (soyons honnêtes, InDesign et Affinity Publisher vous garantiront des excellents résultats).
    3.  La composition: constituez des grilles épurées au départ et placez les images dans des formes géométriques simples, il s’agit de les arranger de manière cohérente à l’état d’esprit de votre projet. S’il faut transmettre harmonie, équilibre et sobriété alors placez des images ainsi et laissez des espaces blancs, ou intégrez des images très légères. Si le projet doit transmettre force, complexité, couleurs … alors chargez tout en sachant vous arrêter au bon moment. Comment le savoir? Suivez votre instinct.
    4. Une fois la grille d’ensemble constituée, ajoutez les «plus values»: images superposées, mots clés, exemples de polices d’écriture, pictogrammes; tout en respectant l’état d’esprit du projet final que vous portez et ressentez au fond de vous. Mais n’oubliez jamais qu’il doit parler aux autres, vous êtes en pleine communication par l’image, un vrai jeu d’équilibriste.
    5. Imprimez-le … et ajoutez directement au feutre, stylo, crayons de couleurs ou autres s’il le faut, les éléments que vous auriez bien imaginé en plus, éventuellement des corrections, puis scannez-le avec votre smartphone et retravaillez-le si nécessaire.
    6.  Montrez-le … et posez simplement la question : «À quoi ça vous fait penser?», «Qu’es-ce que cela vous inspire?». Laissez l’autre personne s’exprimer et acceptez les remarques venants d’interlocuteurs choisis selon leur capacités de pertinence et honnêteté. Apportez des améliorations au besoin.
    7.  Faites confiance à votre moodboard et appuyez-vous sur lui lors de la présentation de votre projet. Il arrive souvent qu’on vous demande un exemplaire à emporter, prévoyez des copies.

    La qualité des outils multimédia: une affaire d’e-formation

    S’éclairer pour mieux s’orienter
    Dans le secteur d’activités des nouveaux médias où les possibilités de formation continue ne manquent pas, rares sont les métiers à exprimer leurs secrets si ouvertement que les différents acteurs du web.
    Les professionnels de ce domaine sont en effet le reflet absolu du web, se déclinant en un large spectre de compétences variées. La liberté d’accès, la divulgation des informations et des solutions via internet font que dans n’importe quel espace informatisé on trouve aujourd’hui des génies capables de progrès en termes de développement, qui assurent également une évolution constante des professions liées. D’une manière générale, on peut affirmer que cette situation se révèle positive et ce, malgré une grande concurrence au sein des spécialistes du web. Les utilisateurs se trouvent effectivement face à une richesse de possibilités et de solutions tout en ayant l’opportunité d’être accompagnés dans leur démarche par des professionnels.
    Cette collaboration ne peut être fructueuse qu’à condition que le mandataire d’un projet multimédia prenne la peine de s’intéresser au web et qu’il saisisse non l’existence d’une solution idéale, mais de plusieurs en fonction des besoins établis au préalable. C’est ainsi qu’il pourra reconnaître le profil idéal du professionnel qui sera à même de développer le media nécessaire.

    “Un bon enseignant dans le domaine du web doit être d’abord un salarié ou un indépendant actif dans ce secteur”

    Apprendre la liberté
    En qualité d’enseignant, je constate la difficulté du public à utiliser les outils informatiques. A ce titre, l’usage des moteurs de recherche est un exemple parlant. Si l’on ne sait pas les utiliser et en déchiffrer les résultats, non seulement on n’atteindra pas l’information nécessaire mais il sera aussi difficile de reconnaître les sources d’information crédibles. Les recherches des autodidactes sur le web seront biaisées, voire erronées. Bien que je sois convaincu que chacun puisse apprendre par lui-même, il est essentiel d’être dirigé dans son apprentissage pour acquérir de bons réflexes, en connaître les outils et savoir les appliquer. Et c’est là que la formation continue devient importante. Du moment que celui qui cherche à apprendre n’est en général pas dans une situation d’urgence, il ne déclenchera pas ses capacités d’autodidacte et l’école sera là pour palier aux lacunes.
    La formation continue joue le rôle de support, de mise sur rails. Aujourd’hui dans un cours HTML-CSS, on apprend les bases. Comment écrire du code, le lire et structurer des pages. Mais aussi comment apprendre par soi même pour rester performant car pendant que l’on étudie HTML5 et CSS3, quelqu’un est déjà en train de normaliser HTML6 et CSS4! Comment donc se renouveler sans passer sa vie sur les bancs d’école? En apprenant à devenir un autodidacte avisé! C’est un paradoxe mais c’est une réalité, un rôle professionnellement responsable que l’enseignant doit se donner. Il s’agit de proposer des clés et non des solutions toutes faites. Les salles de cours doivent avant tout être des ateliers d’informatique.

    L’impératif qualité
    J’estime finalement qu’un bon enseignant dans le domaine du web doit être d’abord un salarié ou un indépendant actif dans ce secteur. C’est en effet grâce à ce contact permanent avec le terrain qu’il pourra dispenser des connaissances et une expérience sans cesse renouvelées et adaptées à l’avancée des nouvelles technologies. Est-ce à dire qu’une formation continue pourrait être plus efficace qu’une formation d’une école reconnue? Clairement oui, si on choisit une formation en fonction des intervenants et de leur bagage professionnel et non en fonction de la structure scolaire. On pourra consolider ainsi la crédibilité d’un professionnel issu d’une formation continue. Ce qui est souvent déjà le cas.

    Gabriele Chirienti propriétaire de OZ – communication-design et enseignant multimédia
    Article paru dans le magazine ICT Journal

    WordPress

    WordPress est un gestionnaire de contenus (CMS) conçu pour toutes et tous mettant l’accent sur l’accessibilité, la performance, la sécurité et la facilité d’utilisation.
    La force de WordPress est la versatilité, la possibilité de créer de manière accessible des blogs, des sites web “classiques”, des systèmes intranet performants et des plateformes d’achat en ligne ; mais surtout de pouvoir les assembler en un seul outil web. Lire la suite de “WordPress”

    HTML-CSS

    Spécialisé entre autres domaines dans le développement web, OZ – communication-design offre des formations dans le but d’approcher le langage de balise HTML et de mise en forme CSS. Il s’agit de se familiariser ou approfondir la conception web et le principe du responsive design (conception adaptative, web-design réactif). Lire la suite de “HTML-CSS”

    Votre adresse mail est hackée, on vous demande de l’argent et …

    Votre adresse mail est hackée et on vous demande de l’argent (rigoureusement en bitcoin). Vrai ? Faux ? Que faire …
    Les messages se ressemblent un peu tous, genre :
    Hello …
    My nickname in darknet is …
    I’ll begin by saying that I hacked this mailbox (please look on ‘from’ in your header) more than six months ago, through it I infected your operating system with a virus (trojan) created by me and have been monitoring you for a long time.
    Even if you changed the password after that – it does not matter, my virus intercepted all the caching data on your computer and automatically saved access for me.
    I have access to all your accounts, social networks, email, browsing history.
    Accordingly, I have the data of all your contacts, files from your computer, photos and videos.
    I was most struck by the intimate content sites that you occasionally visit. You have a very wild imagination, I tell you!
    During your pastime and entertainment there, I took screenshot through the camera of your device, synchronizing with what you are watching. Oh my god! You are so funny and excited!
    Etc etc etc.

    Mais il y a quelques jours j’ai reçu aussi un mail d’un très crédible hébergeur partenaire qui notifiait ceci :

    Vague de phishing : prise de contrôle de votre webcam
    Chère cliente, cher client,
    Notre support reçoit depuis quelques jours de nombreux appels par rapport à une vague de mails malveillants qui prétendent avoir piraté votre adresse email et téléchargé des vidéos de votre webcam pendant des moments intimes 🍆
    Pas de panique 😅
    Etc etc etc …

    En effet il s’agit bel et bien d’une vague de phishing et la cible c’est vous ! On essaye de vous faire peur, jouer sur votre intimité, votre réputation et en échange on vous demande de l’argent.

    Que faire?

    • Ne pas céder, ne pas répondre et donc ne jamais payer, même si votre conscience n’est pas tranquille et qu’il vous est arrivé de prendre du plaisir devant votre webcam :))) En effet payer ne vous garantit pas d’être sorti d’affaire dans le cas où on aurait vraiment pris le contrôle de votre espace privé e-mail ou votre webcam. On risquerait de revenir à la charge avec des demandes d’argent encore plus importantes.
    • Si vous avez déjà payé, portez plainte.
    • Avertir votre entourage sans en faire un drame. En parler à vos amis de manière simple devant une bière ou dans la plaisanterie vous prouvera probablement que vous n’êtes pas le seul à avoir été menacé.
    • Faire une recherche sur le web pour mesurer l’ampleur de l’arnaque.
    • Savoir que OUI on peut envoyer des spams depuis votre adresse mail sans pour autant en avoir pris totalement le contrôle. Cliquer ici pour en savoir plus.
    • Comprendre le mécanisme de ces mails malveillants. Pour cela cliquez ici.

    Soyez vigilants mais ne devenez pas paranos! Le web est un grand espace où il se passe beaucoup de belles choses bien que la tendance la plus en vogue sur la toile, depuis quelques temps, soit le mensonge.

    Données personnelles: ce qui va changer en Suisse aussi avec le RGPD

    Les Suisses sont tous concernés par l’entrée en vigueur, le 25 mai, du Règlement général sur la protection des données. Ils seront mieux protégés sur internet et pourront faire valoir davantage de droits auprès de centaines de milliers de fournisseurs de services, tant américains, européens que suisses.
    Quel est le point commun entre le FC Barcelone, l’aéroport de London City et l’éditeur de photos en ligne américain Pixlr? Les trois ont écrit, ces derniers jours, à des internautes suisses pour leur demander s’ils veulent rester dans leur base de données. Si les internautes ne le confirment pas d’un clic, toutes leurs informations seront effacées. C’est un exemple concret de l’application directe, ce 25 mai, du Règlement général sur la protection des données (RGPD). Cette loi a été élaborée par l’Union européenne mais concerne de très près tous les internautes suisses.

    Les Suisses sont d’autant plus visés par le RGPD que des entreprises helvétiques comme Logitech, le service de mesures sportives Datasport ou encore l’IMD de Lausanne ont envoyé des courriels similaires à leurs contacts. Une preuve supplémentaire que ce règlement touche tous les Suisses. En parallèle, Google, Facebook ou WhatsApp ont modifié leurs conditions générales, qui s’appliquent de la même façon pour les Européens et, encore, les Suisses.

    Le Temps a sélectionné les points les plus importants de ce règlement pour les internautes et les a analysés avec l’expertise de Jean-Philippe Walter, suppléant du préposé fédéral à la protection des données et à la transparence, et Michel Jaccard et Lê-Binh Hoang, de l’étude spécialisée Id Est avocats à Lausanne, qui accompagnent des dizaines d’entreprises dans des programmes de mise en conformité avec la nouvelle réglementation.

    Une récolte minimale de données
    Dès le 25 mai, les entreprises ne doivent récolter qu’un minimum de données utiles sur leurs clients. Une société qui vend par exemple des parfums via internet n’a besoin de connaître ni le numéro de téléphone de ses clients, ni leur nombre d’enfants. L’expéditeur d’une newsletter n’a pas non plus, a priori, à savoir votre âge ou votre sexe. Mais voilà, le RGPD ne précise pas quelles sont ces données minimales à récolter. «Le responsable de traitement doit déterminer si et quelles données personnelles sont nécessaires pour atteindre le but qu’il poursuit et il doit être en mesure de démontrer que ces données sont vraiment nécessaires», explique Jean-Philippe Walter.

    Selon le spécialiste, le prestataire «doit effacer les données qui ne sont plus nécessaires», et il est possible qu’à l’avenir les fournisseurs de services demandent moins d’informations. L’internaute doit donc faire confiance au prestataire du service. Mais il peut aussi le questionner. «Il ne pourra être sûr de rien sans être un minimum proactif, notamment en faisant valoir son droit à une information transparente aux finalités des traitements, et son droit d’accès et de rectification de ses données personnelles», explique Michel Jaccard. Le RGPD prévoit en effet clairement le droit de demander des comptes à son prestataire, et de télécharger facilement l’ensemble des données qu’il possède sur lui.

    Facebook, Twitter ou encore Instagram permettent ainsi de télécharger plus facilement un fichier regroupant l’ensemble des données envoyées sur leurs serveurs. Toutes ces sociétés modifient actuellement leurs conditions générales, mais, d’après Jean-Philippe Walter, «selon une première analyse, elles ne sont pas suffisamment claires. Nos collègues européens vont examiner ces clauses dans le détail.»

    Un droit à l’oubli… tout relatif
    Le RGPD stipule noir sur blanc qu’un prestataire de services doit, si un client le demande, effacer toutes les données qu’il possède sur lui. Là encore, peut-on lui faire confiance? «Il devra le faire s’il n’a pas de motif légitime prépondérant justifiant la conservation des données», estime Jean-Philippe Walter, qui précise que «la loi sur la protection suisse actuelle permet déjà à un internaute de demander à un responsable de traitement d’effacer les données le concernant».

    Mais attention, avertit Lê-Binh Hoang, «l’application de ce droit est moins évidente qu’il n’y paraît et dépend beaucoup des circonstances et de la volonté des plateformes majeures de le respecter et de leur collaboration active… ce qui est loin d’être acquis pour l’instant». L’avocat espère qu’«avec le bruit médiatique fait autour du RGPD, les gens en seront plus conscients et proactifs pour faire valoir leurs droits et ainsi contraindre les entreprises suisses à le respecter».

    Quant au déréférencement des moteurs de recherche, «il n’est pas prévu dans notre loi, mais Google a déclaré à la suite de l’arrêt de la Cour de justice de l’Union européenne qu’il appliquerait la même procédure à des demandes d’internautes suisses», précise Jean-Philippe Walter.

    Un consentement mieux demandé
    En théorie, le RGPD impose aux entreprises de demander clairement à l’internaute le droit d’utiliser son adresse e-mail, comme le font actuellement le FC Barcelone ou Logitech. «Selon une lecture stricte du règlement, l’approche opt-out, en matière de consentement, devrait disparaître», estime Michel Jaccard. Ainsi, il n’y aura plus de consentement passif (opt-out) de l’internaute, mais celui-ci devra lui-même, volontairement (opt-in) s’inscrire à un service ou donner son adresse email.

    Une portabilité des données à tester
    Avec le nouveau règlement, il sera possible de prendre toutes ses données personnelles chez un prestataire pour les utiliser chez un autre. «Par exemple, un consommateur qui veut changer d’opérateur téléphonique pourra recevoir les données qu’il a transmises lors de la conclusion de son abonnement pour les transmettre aux nouveaux opérateurs», indique Jean-Philippe Walter. Attention, au vu du projet de nouvelle loi suisse sur les données, la portabilité ne sera pas imposée aux entreprises helvétiques.

    Du coup, peut-on imaginer pouvoir passer facilement de Google Drive à Dropbox ou d’Apple Music à Spotify, en transférant d’un clic toutes ses données? «Selon l’avis des autorités européennes de protection des données, les titres des livres achetés par une personne sur une librairie en ligne ou les chansons écoutées via un service de diffusion en flux de musique sont des exemples de données à caractère personnel, poursuit Jean-Philippe Walter. Ces données relèvent généralement du champ d’application de la portabilité des données, parce qu’elles sont traitées sur la base de l’exécution d’un contrat auquel la personne concernée est partie.»

    Sur ce point, Lê-Binh Hoang est plus nuancé: «Il y a de nombreuses exceptions. Par exemple pour les fichiers musicaux, pris de manière isolée, il ne s’agit pas au sens strict de données personnelles, qui identifient ou rendent identifiable une personne. Leur portabilité ne semblerait pas assurée.»

    Des âges minimums symboliques
    Récemment, WhatsApp justifiait l’instauration d’un âge minimum de 16 ans pour être utilisé – tant en Europe qu’en Suisse – par le RGPD. «Son article 8 ne fixe pas véritablement de majorité numérique, mais fixe l’âge présumé à partir duquel le mineur est capable de comprendre la portée de ses actes et s’engager», explique Michel Jaccard. Pour Jean-Philippe Walter, «cette mesure paraît difficile à contrôler et risque bien d’avoir un caractère plutôt symbolique. Il serait préférable de travailler sur l’éducation à l’utilisation de ces outils.»

    Michel Jaccard précise que les limites minimales pour utiliser des services sont toutes relatives, chaque pays pouvant fixer, service par service, un âge minimum de 13 ans. «En outre, les entreprises n’ont qu’une obligation d’efforts raisonnables de vérification de la qualité du consentement donné», poursuit l’avocat.

    Des actions collectives pour la Suisse
    Autre nouveauté: la possibilité d’intenter, en justice, des actions de groupe (class actions) contre une société qui aurait trahi la confiance d’internautes. Et ce sera aussi possible pour les internautes suisses. «La loi suisse ne prévoit pas de class actions, une action collective d’internautes suisses ne pourrait s’effectuer qu’à l’égard d’entreprises européennes», précise Jean-Philippe Walter.

    Lê-Binh Hoang précise que l’article 80 du RGPD prévoit qu’une action collective pourrait être ouverte à un citoyen suisse, aux conditions que l’organisation ou l’association qui l’intente ait été formée selon le droit d’un pays membre de l’Union européenne et ait, selon ses statuts, un but d’intérêt public, et qu’elle soit active dans le cadre de la protection des données personnelles. «Mais les Etats membres pourraient par exemple décider d’ouvrir ce droit à une association suisse et par conséquent à des citoyens suisses concernés», poursuit l’avocat.

    Des entreprises suisses concernées
    Si une société suisse ne compte que des clients en Suisse, elle n’a pas besoin de se conformer au RGPD. Mais cela ne concernerait que 20% des entreprises suisses. «Les sociétés se sentent d’abord un peu déboussolées face à ce règlement, mais elles prennent en général au sérieux la conformité avec le RGPD et la future loi suisse sur les données personnelles», affirme Michel Jaccard. La loi helvétique actuelle, qui date de 1992, est en cours de révision: elle devrait fortement s’inspirer du RGPD mais n’entrera pas en vigueur avant un ou deux ans.

    De son côté, Jean-Philippe Walter affirme que «certaines entreprises suisses prennent aujourd’hui leurs dispositions pour être conformes au RGPD.» Il espère que ces sociétés assureront «la même protection et les mêmes droits à toutes les personnes dont elles traitent des données, qu’elles résident en Suisse ou dans un pays de l’Union européenne». Mais ce n’est pas une obligation.

    Qu’en est-il, par exemple, de Swisscom? L’opérateur affirme qu’il ne va pas changer ses conditions générales, mais que son objectif, d’ici au 25 mai, «est de s’aligner le plus possible sur les exigences du RGPD et de pouvoir en apporter la preuve sur demande». Au client, en cas de souci ou de question, de faire valoir ses droits auprès de l’opérateur.

    Source : LeTemps.ch

    Joomla

    Joomla est l’un des systèmes de gestion de contenu (CMS) open source les plus populaires. Il est utilisé pour créer des sites web, des blogs, des intranets et des applications mobiles.
    La force de Joomla est sa structure de base très complète pour créer, grâce aux outils par défaut, des blogs, des sites web “classiques”, des systèmes intranet performants et les assembler en un seul outil web. Lire la suite de “Joomla”

    Internet Defense League : collectif pour la liberté d’expression sur Internet

    Vous vous rappelez très certainement du black-out mondial pour protester contre les projets de loi SOPA et PIPA. De nombreux sites Internet et des blogs avaient en effet fermé leurs portes pour lutter contre des projets pour le moins menaçants pour la liberté d’expression et la neutralité du net, en cours d’abandon depuis. Le soulèvement s’était avéré plutôt utile, et au-delà du symbole, avait permis à de nombreuses personnes de prendre conscience des dangers qui pèsent sur les libertés de chacun.

    L’association Fight for the Future, qui a joué un rôle important dans ce black-out, n’en était pas à son coup d’essai. En septembre 2011 notamment, elle avait utilisé l’humour et la parodie pour attirer l’attention sur les lois liberticides, avec le faux site Free Bieber. Après le succès de ces différentes initiatives, Fight for the Future se structure, et construit un réseau pour permettre à tout-un-chacun de lutter pour la liberté sur Internet : Internet Defense League.

    « Le black-out était juste le commencement« ,  prévient ce comité de défense sur sa page d’accueil. L’objectif est de servir de « signal d’alerte » dès lors qu’un danger menace Internet. En inscrivant votre mail et votre site (au sens large, puisque toute présence en ligne est acceptée : blog, Tumblr, chaîne Youtube, compte Twitter… ), vous recevrez un code dès qu’un projet de loi ou autre se profile… L’idée est de pouvoir reproduire le black-out médiatique de janvier dernier et de s’organiser le plus efficacement possible.

    Premières cibles de l’Internet Defense League : ACTA et CISPA, en juin. Les modalités d’action seront mieux définies à ce moment là, mais le patron de Reddit annonce d’ores et déjà faire partie du collectif. Sous des aspects un peu fantaisistes, Internet Defense League soulève néanmoins des questions importantes, et offre peut-être des moyens de lutter contre les lois liberticides. On devrait en entendre parler plus amplement, à suivre !

    Source : blogdumoderateur.com